Le Mardi 22 octobre 2019
Jean-Baptiste Djebbari apporte son soutien aux deux agents de la Direction des Routes d’Île de France (DIRIF) victimes d’un grave accident ce week-end et appelle tous les usagers à redoubler de prudence
Jean-Baptiste Djebbari apporte son soutien aux deux agents de la DIRIF violemment percutés par un véhicule alors qu’ils intervenaient sur le réseau pour sécuriser les lieux d’un accident sur l’autoroute A86 à Jouy-en-Josas. Il s’est assuré personnellement de leur prompt rétablissement par téléphone, hier. Le secrétaire d’Etat tient à souligner l’attachement exemplaire aux valeurs du service public dont fait preuve l’ensemble des agents du centre d’entretien et d’intervention.
Le Gouvernement est déterminé à œuvrer pour améliorer la sécurité des agents en intervention sur le réseau routier. Alors que s’achève la semaine de la sécurité des agents des routes, ce nouvel accident doit malheureusement rappeler, à tous les usagers, la crucialité d’une plus grande vigilance en toutes circonstances. Sur les routes, il est vital d’adapter son comportement, sans attendre à l’approche d’un chantier ou d’un véhicule d’intervention.
9 000 agents travaillent quotidiennement sur les réseaux routier et autoroutier de l’Etat. Ils y réalisent près de 800 000 interventions par an pour baliser les chantiers, entretenir le réseau, sécuriser des zones d’incidents ou assurer le déneigement en hiver.
Les accidents sur zones de chantier ou d’intervention sont presque toujours dus à des comportements inadaptés de la part des usagers de la route, et en premier lieu à un défaut d’attention. C’est pourquoi l’Etat continuera à sensibiliser et à responsabiliser les usagers comme il l’a fait cette semaine au travers de la campagne « Sécurité des agents des routes. A vous aussi d’écarter le danger ».
Assurer la sécurité de ses agents ainsi que celle des usagers est la première priorité des services de l’Etat en charge de la gestion du réseau routier national non concédé. Afin de réduire cette accidentalité qui reste à un niveau élevé, tous les leviers doivent être actionnés.
Pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre lors de ce type d’accidents des diagnostics approfondis sont en cours, en croisant les données des gestionnaires avec les procès-verbaux d’accidents dressés par les forces de l’ordre lors d’accidents corporels.
Une étude pluridisciplinaire a également été engagée afin d’évaluer les besoins d’évolution de la doctrine technique en matière de signalisation temporaire, notamment à partir de plusieurs expérimentations menées par les différents gestionnaires routiers.
Enfin, les services gestionnaires expérimentent de nouveaux matériels en se concentrant pour l’instant sur deux objectifs prioritaires :
• Alerter par des bandes sonores les usagers qui ne se rabattraient pas suffisamment tôt en amont des zones de chantier ou d’intervention ;
• Automatiser partiellement le processus de pose et de dépose des cônes de balisage pour faciliter leur manutention et réduire l’exposition des agents aux risques du trafic routier.